Le candidat à la primaire de la gauche Manuel Valls a fait savoir sur BFMTV ce vendredi 20 janvier qu’il allait rencontrer le jeune homme qui a été condamné pour l’avoir giflé mardi lors d’un déplacement en Bretagne.
L’ancien Premier ministre a expliqué qu’une demande de rencontrer avait été formulée via le père et l’avocate de Nolan, son agresseur. «Un jeune homme d’une vingtaine d’années à peine qui se livre à cet acte, sans jamais l’excuser, je veux essayer de comprendre comment un jeune garçon peut basculer ainsi dans une forme de violence», a-t-il souligné. Il a précisé que leur rencontrer devrait avoir lieu après la campagne des primaires.
A lire aussi : Gifle : trois mois avec sursis pour l'agresseur de Valls
Une attaque à l'autorité
Manuel Valls a également justifié sa décision de porter plainte : «ce n’était pas moi qui était en cause, ce n’est pas ma personne, mais quand au nom d’une idéologie, là de l’extrême-droite identitaire bretonne en s’affichant avec Dieudonné, on porte un coup à quelqu’un qui représente l’intérêt général […] c’est qu’on veut s’attaquer à l’autorité».
Mardi, lors d’un déplacement à Lamballes (Côtes d’Armor), Manuel Valls saluait quelques personnes lorsque le garçon l’a giflé, accompagnant son geste des mots «Ici, c’est la Bretagne». Placé en garde à vue pour «violences sur une personne chargée d’une mission de service public», il a été condamné mercredi à trois mois de prison avec sursis et 105 heures de travail d’intérêt général.