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Bilan de la sécurité routière : des routes moins mortelles en 2016 ?

Un accident mortel en Vendée a fait cinq morts en décembre dernier.[JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP]

C’est le dernier bilan annuel du quinquennat. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Le Roux, doit annoncer lundi le nombre de tués sur les routes françaises en 2016.

Le gouvernement est attendu au tournant pour son dernier bilan annuel, car les résultats en matière de sécurité routière ont jusque-là été très mitigés. Si l’année 2013 a été la moins meurtrière sur les routes depuis que le comptage a été instauré en 1948 avec 3.427 décès, elle a été suivie par deux hausses successives de la mortalité en 2014 (+3,8 %, soit 3.557 morts) et 2015 (+1,7 %, soit 3.616 morts), ce qui n’était pas arrivé depuis trente-cinq ans. Bien loin de la barre symbolique des 2.000 décès que Manuel Valls avait dit vouloir atteindre d’ici à 2020, lorsqu’il était au gouvernement.

Un mois de décembre noir

L’Etat compte sur les multiples mesures prises ces dernières ­années pour y arriver, à commencer par l’augmentation du nombre de radars fixes, embarqués et de leurre, mais aussi l’utilisation de la vidéo-verbalisation, ou encore la lutte contre les faux permis.
 
Selon les derniers chiffres de 2016, la tendance semble être à la baisse. A la fin du mois de ­novembre, le bilan provisoire de l’année était meilleur que celui de 2015 à la même période. Le mois de ­décembre dernier a cependant été particulièrement meurtrier. L’impressionnant carambolage de Vendée est d’ailleurs encore dans les mémoires : impliquant une cinquantaine de véhicules, il avait fait cinq morts et de nombreux blessés. Le gouvernement ne s’attend donc pas à une baisse ­significative, mais espère au moins éviter, pour la troisième année consécutive, une hausse de la mortalité sur les routes.

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