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Primaire de la gauche : les bureaux de vote sont ouverts

Les bureaux de vote fermeront à 19 heures. [JEFF PACHOUD / AFP]

Le coup d'envoi des «primaires citoyennes» est donné ce dimanche. Les inscrits sur les listes électorales sont invités à se rendre dans l'un des 7.530 bureaux de vote munis de leurs papiers et d'un euro de participation aux frais d'organisation.

Sept candidats à départager : depuis 9 heures ce matin se tient le premier tour de la primaire organisée par le PS, un scrutin à fort suspense à trois mois d'une présidentielle qui s'annonce difficile pour le vainqueur final, quel qu'il soit.

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Les bureaux de vote sont ouverts jusqu'à 19h en France métropolitaine, même si des territoires d'Outre-mer en Amérique et les Français de l'étranger ont pu s'exprimer dès samedi, pour tenir compte du décalage horaire. Les premiers chiffres significatifs sont attendus à midi puis 17h : ils porteront sur la participation.

Un trio de tête se détache

Les organisateurs espèrent qu'une forte mobilisation des électeurs donnera au candidat choisi in fine au deuxième tour, le 29 janvier, l'élan indispensable pour déjouer les pronostics actuels et se hisser dans le duel présidentiel final du 7 mai, actuellement plutôt promis à François Fillon et Marine Le Pen.

Dans la consultation de la «belle alliance populaire», un trio de tête se détache pour l'emporter au terme d'une campagne éclair. Malgré des rencontres de terrain chahutées, l'ex Premier ministre Manuel Valls espère que son expérience lui permettra de l'emporter face à deux anciens ministres frondeurs, Arnaud Montebourg et Benoît Hamon.

Sylvia Pinel en fin de classement

Ce dernier, dont le projet de revenu universel est jugé utopique par la plupart de ses adversaires, bénéficie d'une bonne dynamique dans les sondages. «J'ai le sentiment que notre heure est arrivée» a-t-il lancé aux électeurs venus l'écouter à Toulouse lors de son dernier meeting, vendredi.

Un quatrième ancien ministre socialiste, Vincent Peillon, qui n'a décidé de tenter sa chance qu'après le renoncement du président sortant François Hollande, début décembre, est distancé dans les intentions de vote. Il en va de même des écologistes François de Rugy et Jean-Luc Bennahmias, ainsi que de la présidente du Parti radical de gauche Sylvia Pinel.

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