Des fragments de corps humains et des bijoux ont été retrouvés mercredi lors de fouilles sur les terrains de la ferme d'Hubert Caouissin, le beau frère de Pascal Troadec, à Pont-de-Buis dans le Finistère.
Les fouilles pour tenter de retrouver les restes des corps de la famille Troadec avaient repris en tout début de matinée en présence du principal suspect qui a avoué le quadruple assassinat. C'est là qu'il aurait démembré les corps, puis en aurait enterré une partie et brûlé l'autre, après avoir tué le couple et les enfants Troadec pour une sombre histoire d'héritage, selon ses aveux.
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Le dispositif de recherches lancé lundi est monté en puissance mercredi matin avec la mobilisation des deux juges d'instruction, d'un légiste, d'un anthropologue, de deux compagnies de CRS, de 40 élèves gardiens de la paix, du chef de la PJ de Nantes et 14 enquêteurs, un commissaire, ainsi que 10 techniciens de police technique et scientifique. Vêtus d'une combinaison blanche, des enquêteurs ratissaient les bois et les champs autour de la ferme, sous le crachin. Certains scrutaient aussi les berges boueuses de l'Aulne, un fleuve côtier qui borde les terres de la ferme. Ouest-France a relevé que les recherches semblaient se concentrer à cet endroit où les enqueteurs ont délimité un périmètre au sol.
Affaire Troadec. Les enquêteurs se concentrent sur les bords de l’Aulne https://t.co/H2hB4xsrbB pic.twitter.com/3GktdiQrO2
— Ouest-France (@OuestFrance) 8 mars 2017
Les fouilles «se poursuivent», le suspect «affichant une attitude de coopération avec les magistrats instructeurs et les enquêteurs de la police judiciaire», a indiqué le procureur de Nantes, Pierre Sennès, dans un message électronique. Le chef de la police judiciaire de Nantes, Jean-René Personnic a fait état d'une progression difficile des enquêteurs malgré la «logistique très importante» déployée, compte tenu du terrain «très végétalisé, détrempé, difficilement praticable, accidenté et marécageux» sur une surface d'une trentaine d'hectares. Les recherches vont se poursuivre jusque «tard dans la nuit» et reprendront demain, a-t-il précisé.