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Alsace: des militants anti-nucléaire se rassemblent pour demander la fermeture de Fessenheim

En France, des milliers de manifestants anti-nucléaires ont défilé pour demander la fermeture des centrales nucléaires, dimanche 12 mars.[SEBASTIEN BOZON / AFP]

Au lendemain d'un rassemblement à Strasbourg en mémoire des victimes de la catastrophe de Fukushima, le 11 mars 2011, près d'un millier de militants anti-nucléaire se sont rassemblés devant la centrale de Fessenheim pour en demander sa fermeture, ce dimanche 12 mars.

Entre 700 et 1.000 manifestants, dont de nombreuses familles avec enfants, ont marché en direction de la centrale de Fessenheim (Alsace), avant d'être interrompus par les forces de l'ordre, a rapporté un photographe de l'AFP, dimanche 12 mars. Pour les organisateurs, il s'agissait de «dire stop au nucléaire et exiger une vraie transition énergétique».

Les militants, dont beaucoup étaient venus d'Allemagne et de Suisse, portaient des banderoles proclamant : «Nucléaire? Pour nos enfants nous n'en voulons plus», ou encore «Sauvons EDF... fermons Fessenheim». Parmi eux, certains étaient vêtus de combinaisons blanches anti-radiation et ont érigé symboliquement un mur composé de faux fûts de déchets nucléaires.

Une mobilisation nationale 

D'autres manifestations sous le même mot d'ordre avaient déjà eu lieu samedi, à Strasbourg, Paris et dans plusieurs villes de France, notamment pour alerter sur «les risques d'un accident en France». A Strasbourg, entre 400 et 500 personnes avaient ainsi défilé avec des dizaines de poussettes, tractant des fûts jaunes de déchets nucléaire factices.

A Paris, les manifestants étaient environ 400 selon les organisateurs. Ils portaient des pancartes barrées de slogans comme «Arrêt du nucléaire, n'attendons pas la catastrophe», «Solidarité avec la population du Japon» ou encore «Boycott Tokyo», en référence à l'organisation des Jeux Olympiques de 2020 dans la capitale nippone. 

La centrale de Fessenheim, la plus ancienne de France, cristallise depuis des années la colère et l'inquiétude des militants anti-nucléaires, qui la jugent particulièrement dangereuse. Sa fermeture est prévue en 2018, au moment du démarrage de l'EPR de Flamanville, a précisé en janvier dernier la ministre de l'Environnement, Ségolène Royal.

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