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Attaque de militaires à Orly: l'assaillant a dit être «là pour mourir par Allah»

Le procureur de la République de Paris, François Molins (D) et le patron de la PJ de la capitale Christian Sainte lors d'une conférence de presse, le 18 mars 2017 à Paris[THOMAS SAMSON / AFP]

Le Français de 39 ans qui a attaqué une patrouille de militaires à l'aéroport d'Orly a affirmé être «là pour mourir par Allah», avant d'être abattu par les forces de sécurité, a déclaré le procureur de la République de Paris, François Molins.

Ziyed Ben Belgacem, déjà condamné pour plusieurs vols avec violence et trafic de stupéfiants, s'est attaqué à cette patrouille de trois militaires en lançant: «Posez vos armes! Mains sur la tête! Je suis là pour mourir par Allah. De toute façon, il va y avoir des morts», a rapporté le procureur au cours d'une conférence de presse.

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Une enquête a été ouverte notamment pour tentative d'homicide et tentative d'assassinat sur personnes dépositaires de l'autorité publique, en relation avec une entreprise terroriste, ainsi que pour association de malfaiteurs terroriste criminelle.

Trois personnes de son entourage sont en garde à vue: son père, son frère et un cousin âgé de 35 ans qui se sont tous trois présentés spontanément à la police.

Ce dernier avait rencontré Ziyed Ben Belgacem durant la nuit qui a précédé les faits.

Relatant le contrôle routier à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise) lors duquel l'individu a tiré sur des policiers au pistolet à grenailles, puis sa visite dans un bar dont il était habitué à Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne), qui ont précédé l'attaque d'Orly, François Molins a évoqué «une sorte de fuite en avant avec un processus de plus en plus destructeur qui va visiblement crescendo (...) avec des intentions qui sont criminelles de façon très objective».

Avant d'attaquer une militaire à Orly-Sud (Val-de-Marne) pour s'emparer de son fusil d'assaut Famas, il a «jeté au sol un sac à dos contenant un bidon d'hydrocarbures», a précisé le procureur, indiquant qu'il avait également en sa possession un briquet et un paquet de cigarettes, ainsi que 750 euros et un coran.

«Les deux minutes (de confrontation) avec les militaires démontrent de façon assez évidente la très forte volonté de l'agresseur. (...) Il y a une volonté très forte d'aller au bout de ce processus», a-t-il affirmé.

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