Le profil de l’assaillant d’Orly se précise peu à peu. Selon les résultats de l’analyse toxicologique, Ziyed Ben Belgacem était sous l’emprise d’alcool, de cannabis et de cocaïne au moment de l’attaque.
L’homme de 39 ans, abattu par un militaire, présentait un taux d’alcoolémie de 0,93 grammes par litre de sang ainsi que des traces de drogues. De la cocaïne avait d’ailleurs été retrouvée à son domicile de Garges-lès-Gonesse (Val d’Oise).
Les résultats de l’analyse semblent correspondre aux déclarations de ses proches, qui ne croient pas en sa radicalisation. Interrogé par Europe 1, le père de l’assaillant a ainsi décrit un jeune homme qui n’était pas tourné vers la religion, qui ne faisait jamais la prière et buvait de l’alcool. «Il était déprimé, il a fait de la prison. Ca c’est l’alcool et la drogue et la fréquentation de ses copains, voilà où il arrive. Mais jamais, il n’a été terroriste», a-t-il martelé.
L'avocat de Ziyed Ben Belgacem a également fait part de sa surprise à la radio : «Ce dénote avec son parcours. J'avais vraiment le sentiment qu'il souhaitait avancer, tourner la page sur son passé, se réinsérer, mener une vie tranquille».
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Les premiers éléments de l’enquête ont toutefois révélé que Ziyed Ben Belgacem, condamné à plusieurs reprises pour des vols et trafic de stupéfiants, avait été signalé comme radicalisé lors de son passage en prison en 2011-2012. «Je suis là pour mourir par Allah», avait-il lancé aux militaires de l’opération Sentinelle lors de l’agression, révélait samedi le procureur de Paris, François Molins.