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Une nouvelle étape franchie vers la fermeture de Fessenheim

EDF demande trois garanties pour déposer une demande d’arrêt d’exploitation de la centrale Alsacienne. [SEBASTIEN BOZON / AFP]

Ce vendredi 24 mars, EDF a obtenu l’autorisation de poursuivre la construction de son réacteur EPR à Flamanville, une des conditions pour enclencher la demande de fermeture de la centrale nucléaire.

Dans un texte signé par le Premier ministre Bernard Cazeneuve et la ministre de l’Énergie Ségolène Royal, l’État a accordé un délai supplémentaire à EDF «de mise en service de l’installation nucléaire de base dénommée Flamanville 3». Ce nouveau délai de treize ans au lieu de dix, tient compte du retard pris dans la construction du réacteur. Le démarrage de l’installation est donc prévu fin 2018, soit six ans de plus que la date prévue.

L’extension de ce délai de création de l’EPR (réacteur pressurisé européen) de Flamanville fait partie des trois garanties demandées par EDF pour déposer une demande d’arrêt d’exploitation de la centrale Alsacienne. Une fermeture promise par François Hollande à son élection.

Une première condition a déjà été accordée début février : celle de pouvoir redémarrer le réacteur 2 de la centrale de Paluel en Seine-Maritime, après deux ans d’arrêt. L’électricien attend encore la troisième : le feu vert de la Commission européenne concernant l’indemnisation proposée par l’État pour la fermeture anticipée de la centrale nucléaire, 489 millions d’euros, minimum. 

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