En direct
A suivre

Les chantiers STX de Saint-Nazaire ne seront pas nationalisés

Les chantiers navals de Saint-Nazaire ne seront donc pas nationalisés, comme cela avait été envisagé en dernier recours. [GEORGES GOBET / AFP]

L'État a annoncé jeudi 6 avril avoir donné son accord de principe à une reprise des chantiers navals STX de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique) par le groupe italien Fincantieri, qui sera toutefois actionnaire minoritaire, tandis que le français DCNS entrera au capital.

Fincantieri devra rester minoritaire pendant au moins huit ans et sera accompagné d'un investisseur italien indépendant, la Fundazione CR Trieste, tandis que l'État français, qui détient 33% du capital de STX France, conservera un droit de veto, a déclaré le secrétaire d'État à l'Industrie Christophe Sirugue, lors d'une conférence de presse.

Les chantiers navals de Saint-Nazaire ne seront donc pas nationalisés, comme cela avait été envisagé en dernier recours par le gouvernement pour éviter que Fincantieri ne s'empare de la majorité de STX.

Un projet jugé ambitieux

Le projet présenté par Fincantieri est, selon M. Sirugue, «un projet industriel ambitieux», qui vise à renforcer les chantiers sur leur coeur de métier des navires de croisière, ainsi qu'à poursuivre la diversification, notamment dans les énergies marines. Il comporte des engagements, notamment relatifs à la pérennité du site et de ses activités, ainsi qu'à l'investissement et au maintien et au développement de l'emploi, a ajouté le secrétaire d'État à l'Industrie.

La procédure d'information-consultation du comité d'entreprise doit être lancée dans les semaines à venir, afin que Fincantieri achève la négociation du rachat de ses actions, puis le gouvernement aura à se prononcer sur l'accord définitif. Fincantieri, constructeur naval basé à Trieste et qui emploie 19.200 personnes dans le monde, est le seul candidat à avoir déposé une offre pour reprendre les chantiers STX France de Saint-Nazaire, filiale florissante du groupe sud-coréen STX Offshore and Shipbuilding en difficulté.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités