Un soldat français a été tué mercredi dans un «accrochage avec des terroristes» dans le sud est du pays.
Julien Barbé était caporal-chef au 6e régiment du génie d'Angers. «Les soldats de la force Barkhane participaient depuis le 27 mars aux côtés de leurs partenaires maliens et burkinabés à une opération militaire conjointe tripartite dans la zone frontalière située au sud de Hombori, à 200 kilomètres au sud-ouest de Gao», a spécifié le ministère de la Défense.
L'accrochage, a-t-il ajouté, s'est produit vers 16h30 quand «un véhicule blindé léger engagé dans cette opération a subi une attaque par un engin explosif». «L'explosion a blessé légèrement deux soldats qui ont été immédiatement secourus par les équipes médicales de la Force» puis «le détachement de génie a été déployé pour prendre les mesures de sauvegarde suite à l'explosion et permettre la reprise de l'opération».
.@fhollande a appris avec une grande tristesse la mort au Mali d’un caporal-chef du 6ème régiment du génie d’Angers https://t.co/dCmvrB9z1i
— Élysée (@Elysee) 6 avril 2017
Toujours selon le ministère, c'est «pendant ce travail» que «le détachement a été pris à partie par des tirs directs, touchant mortellement le caporal-chef Julien Barbé».
En des termes similaires, François Hollande et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian ont adressé leurs condoléances à «sa famille, ses amis et ses frères d'armes». A la veille d'un voyage au Mali, où il se rendra vendredi, le ministre dans Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault a exprimé jeudi son «immense tristesse».
La mort de ce soldat porte à 17 le nombre de militaires français tués au Mali depuis l'intervention Serval en janvier 2013, à laquelle a succédé en août 2014 l'opération Barkhane (4.000 hommes), étendue sur cinq pays