En direct
A suivre

La proposition de Poutou de désarmer la police fait polémique

Le candidat a été pris à partie par des policiers. [AFP]

Depuis le début de sa campagne, le candidat du Nouveau parti anticapitaliste réclame le désarmement de la police.

Une mesure qu'il a de nouveau défendue, jeudi lors de l'émission «15 minutes pour convaincre», alors qu'au même moment une attaque terroriste sur les Champs-Elysées a fait un mort et deux blessés dans les rangs de la police.

Après le passage de Nicolas Dupont-Aignan, le journaliste David Pujadas décide d'interrompre l'émission afin d'informer les candidats et les spectateurs de la fusillade et de la mort d'un policier. Moment pendant lequel Philippe Poutou arrive sur le plateau de France 2. Visiblement pas au courant, le candidat défend alors une nouvelle fois sa position de désarmer les gardiens de la paix.

Une proposition qui fait débat

«On a vu ce qu'il s'est passé lors des manifestations de la loi Travail, il y a des agressions de la police», explique-t-il tout en dénonçant «la répression policière dans les quartiers, avec dix à quinze jeunes qui sont tués sous les coups chaque année». «Plus ça va, plus il faut armer les policiers, plus il y a un droit d'utiliser son arme, et ça devient un droit à la bavure», a regretté ensuite Philippe Poutou estimant ainsi que «la police au contact de la population n'a pas besoin d'être armée».

Des propos repris sur le compte Twitter du candidat, à la suite de son passage et qui a provoqué une salve de critiques chez les internautes. S'il a tenté de se rattraper lors de sa conclusion, en se disant «attristé» par la mort du gardien de la paix, Philippe Poutou a tout de même expliqué que «la lutte contre le terrorisme, c'est d'abord la lutte contre la politique française à l'international».

Pris à partie par des policiers

Des propos inacceptables pour les forces de l'ordre, qui l'ont pris à partie à la sortie du studio où était enregistrée l'émission, selon le chercheur et soutien de Philippe Poutou, Julien Salingue.

Au lendemain de l'attaque et de son passage sur France 2, le candidat du NPA est revenu sur ses propos sur LCI. «Peut-être si la police n'était pas armée, ces gens ne la viseraient pas», a-t-il alors persisté, déclenchant de nouvelles critiques sur les réseaux sociaux.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités