La reprise du travail des chauffeurs de camions de carburants, en grève depuis vendredi dernier, devait permettre jeudi le retour progressif à la normale dans les stations-service à sec d'Ile-de-France, avant le long week end de la Pentecôte.
La CGT-Transports a appelé à une levée du mouvement, après une réunion mercredi soir au ministère des Transports avec l'ensemble des syndicats, qui a abouti à un nouveau calendrier de discussions avec les employeurs du transport routier sur les conditions de travail et de salaires du secteur.
Jeudi matin, l'Union française de l'industrie pétrolière (Ufip), dont les adhérents représentent 550 stations rien qu'en Ile-de-France, a dit à l'AFP "observer un retour progressif à la normale pour charger dans les dépôts". "Il faudra encore un peu de temps pour que toutes les stations retrouvent leurs niveaux habituels", a précisé l'organisation, dont la moitié du réseau francilien était "en rupture complète" la veille, la situation étant restée "quasi normale" ailleurs.
L'application mon-essence.fr, élaborée à partir des informations remontées par les abonnés, recensait dans l'après-midi un peu moins de 1.000 stations touchées en France, dont 570 en rupture totale, surtout en région parisienne, et 358 en pénurie partielle. Il y a 11.000 stations dans l'Hexagone, dont 1.000 en Ile-de-France.