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Paris salue la publication du «décret Airbnb»

Entre 30 000 et 40 000 logements seraient concernés dans Paris. Entre 30 000 et 40 000 logements seraient concernés dans Paris. [© Concept Photographie/SIPA]

C’était le feu vert qu’elle attendait pour agir. La municipalité ­parisienne – par le biais de Ian Brossat, adjoint à la mairie de Paris en charge du logement – a salué lundi la publication au Journal officiel, la veille, du décret «Airbnb».

Faisant référence au célèbre site collaboratif de location de logements sur Internet, il permet aux villes de plus de 200 000 habitants et à celles de la ­petite couronne parisienne de contraindre les loueurs utilisant ces plates-formes numériques à se déclarer en mairie.

Un souhait formulé depuis plusieurs mois par Paris, qui espère ainsi mieux encadrer ces pratiques de location à la nuitée et éviter les abus. «Notre idée, c’est d’appliquer la loi, selon laquelle on ne peut pas louer un appartement plus de 120 nuits par an», a expliqué hier Ian Brossat.

Le numéro d’inscription sera obligatoire

Pour l’élu, qui estime entre 30 000 et 40 000 le nombre d’appartements concernés dans la capitale, le message est clair : «Ceux qui respectent la loi n'ont rien à craindre. En revanche, nous mettrons un terme au commerce des multipropriétaires qui ont transformé leurs appartements en machines à cash, loués toute l’année.»  

Toute personne souhaitant louer son ­appartement à Paris pour une courte durée devra donc, au préalable, obtenir un ­numéro d’inscription à la mairie, qui lui permettra de s’enregistrer sur les sites de location.

La municipalité se gardera ensuite le droit de procéder à de plus amples vérifications. Soumis au vote des conseillers de Paris dans les prochains mois, le principe de cet enregistrement devrait être actif d’ici à l’été.

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