Avec 62.000 enseignes de proximité, Paris est la première ville d’Europe en nombre de commerçants par habitants.
Afin de «les préserver et de les renforcer», la municipalité parisienne va soumettre mardi au vote du conseil de Paris une série de mesures concrètes, qui seront mises en place dès cette année.
Parmi elles, un «contrat de revitalisation» signé avec les bailleurs sociaux, qui s'engagent à réunir l'activité de commercialisation des «pieds d’immeubles».
Ces derniers (qui sont au nombre de 6.500 dans tout Paris, soit 10 % des commerces) seront donc mis à disposition dans douze zones de Paris dépourvues de commerces et/ou touchées par la mono-activité, et plus particuièrement dans les quartiers populaires.
«On parle de 200 à 300 locaux par an qui vont pouvoir se libérer», a expliqué hier Olivia Polski, adjointe à la mairie de Paris en charge du commerce. L’élue souhaite ainsi «harmoniser l’offre commerciale» dans l’ensemble de la capitale.
Vers plus de diversité sur les marchés
Par ailleurs, la mairie souhaite accroître l’attractivité des 80 marchés alimentaires, en les accomapagnant dans leur transition numérique et écologique.
Grâce à la création d'un site internet dédié (commerce.paris), les commerçants pourront par exemple développer un service de livraison à domicile, disponible via une application.
Ils pourront également utiliser cette plateforme pour s'échanger, se prêter leurs véhicules utilitaires par exemple. «Certains commerçants n'utilisent le leur que deux jours par semaine», a souligné Olivia Polski.
Enfin, fidèle à sa politique de lutte contre la pollution, Paris s’engage également à les aider financièrement à remplacer leurs véhicules polluants. Un joli coup de pouce qui – combiné aux aides de l'Etat déjà existantes – permettrait aux commerçants de s'offrir un utilitaire entrée de gamme.
Sur certains marchés parisiens, il est désormais possible de se faire livrer à domicile. On vous explique tout.
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