Il y a encore trois ans, Emmanuel Macron était inconnu du grand public. Dimanche 7 mai, le candidat du mouvement En Marche! est devenu le nouveau président de la République avec 66,1% des voix.
A cette occasion, Sciences Po a exhumé son dossier scolaire. Après une prépa au lycée Henri IV à Paris, Emmanuel Macron décide de postuler à Sciences Po en 2001. Selon ses professeurs de khâgne, le jeune homme est une «une personnalité enthousiaste et vivante». C'est notamment ce qui ressort de son dossier de candidature, selon le site de Science Po.
L'un des ses camarades de promotion a décrit pour sa part celui qui allait devenir président comme «un étudiant tchèque en échange universitaire qui n’a pas vu un coiffeur depuis des décennies».
En plus des appréciations des professeurs, l'institut d'études politiques de Paris a également sorti des archives la carte d'étudiant du futur président de la République. Il pose de trois-quarts, une chemise blanche entrouverte et une tignasse blonde en bataille.
Quel étudiant était Emmanuel Macron ? Découvrez les appréciations de ses professeurs à Sciences Po. #ScPo2017 https://t.co/LJtKHF7B6j pic.twitter.com/Dnnn9uwODg
— Sciences Po (@sciencespo) 8 mai 2017
Trajectoire d'un futur président
Inscrit en section «internationale», Emmanuel Macron changera de voie en troisième année où il choisira de partir en section «service public». En parallèle de son cursus rue Saint-Guillaume, il suivra également des cours de philosophie à la faculté de Nanterre.
Pour ses professeurs, le futur président est un «élève brillant», «doté d'une pensée originale et construite» mais aussi d'une «d'une grande maturité». D'ailleurs, l'un de ses anciens professeurs Ali Baddou s'était confié à Vanity Fair. «C'était le meilleur étudiant de ma conférence, mais je me souviens surtout qu'il adorait poser des questions, dialoguer», s'est-il ainsi souvenu.
Des défauts? Très peu. Certains professeurs notent toutefois la tendance d'Emmanuel Macron à trop développer dans ses copies, qu'ils jugent trop longues.
Mais tous sont unanimes. Celui qui remplacera dimanche 14 mai François Hollande à l'Elysée est doté de «beaucoup d'intelligence et d'élégance morale. Une vraie générosité. Des qualités intellectuelles hors du commun.»