Le socialiste Benoît Hamon a annoncé ce mercredi 10 mai, sur France Inter, qu’il lancera son propre mouvement politique transpartisan après la bataille des élections législatives.
S’il prendra le temps de soutenir «les candidats de sa famille politique», lors des législatives, l’ancien candidat à la présidentielle se positionne déjà pour l’après-scrutin. «Le 1er juillet, je lancerai un mouvement large qui s’adressera aux hommes et aux femmes de gauche, aux citoyens», a-t-il ainsi expliqué à la radio. Et d’ajouter : «ce sera un mouvement transpartisan», allant du PS aux écologistes et au Parti communiste.
REVOIR - @benoithamon : "En juillet, je lancerai un mouvement transpartisan" pic.twitter.com/GYbg6LRxyV
— France Inter (@franceinter) 10 mai 2017
Ce nouveau mouvement, dont le nom n’a pas encore été dévoilé, «se nourrira du travail des intellectuels, de cette innovation citoyenne et démocratique que nous avons mis en œuvre lors de cette campagne présidentielle», a souligné Benoît Hamon, soulignant que la gauche avait besoin de se «régénérer».
Crise ouverte au PS
Le but de ce mouvement sera notamment de promouvoir les idées qui constituaient le programme de Benoît Hamon (revenu universel, taxation des robots…) et qui ont été abandonnées par le PS dans son projet pour les législatives.
L’enjeu est d’autant plus grand pour Benoît Hamon que le PS apparaît largement divisé. Le parti est en effet tiraillé par les lignes incarnées par Manuel Valls, qui souhaite être candidat aux législatives pour En Marche !, et Benoît Hamon qui se positionne dans l’opposition au nouveau président. «Je suis et je serai dans l’opposition à Emmanuel Macron», a redit avec force le socialiste ce mercredi, dénonçant le projet politique d’En Marche !.