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Myriam El Khomri ne voit pas de «difficultés» avec le recours aux ordonnances

Myriam El Lhomri est candidate aux Législatives à Paris. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

L'ancienne ministre du Travail Myriam El Khomri a affirmé vendredi ne pas voir de «difficulté» au fait de réformer le code du travail par ordonnances, «si cela repose sur un compromis négocié avec les organisations syndicales et patronales».

«Pour moi l'enjeu, c'est le contenu de l'ordonnance, et surtout accepter un transfert du pouvoir législatif au pouvoir exécutif ne peut se faire que s'il y a eu de la négociation ou de la concertation avec les organisations syndicales sur le contenu de l'ordonnance», a expliqué Mme El Khomri, en marge d'un déplacement de campagne dans le XVIIIe arrondissement.

«Et pour moi, si ça repose sur un compromis négocié avec les organisations syndicales et patronales, je ne vois pas de difficulté», a poursuivi l'ancienne ministre, candidate dans la 18e circonscription de Paris, où elle affrontera notamment Caroline De Haas, égérie de la lutte contre la loi Travail. «Tout l'enjeu pour moi c'est comment on allie la démocratie sociale et la démocratie politique», a-t-elle ajouté.

«Une forme de malhonnêteté» sur la loi Travail

«Caroline De Haas, son projet c'est de venir me battre ici dans le XVIIIe arrondissement. Moi je propose un projet pour les habitants du XVIIIe arrondissement», a déclaré Mme El Khomri à propos de sa rivale, soutenue par EELV et le parti communiste français.

«Je n'ai absolument pas peur du débat autour de la loi travail. Il y avait quand même des choses qui étaient un peu fausses dans la pétition qui a été signée: lorsqu'on dit 'par simple accord' alors qu'on passe à l'accord majoritaire c'est pour moi une forme de malhonnêteté», a-t-elle taclé. Mme De Haas avait été l'initiatrice de la pétition «loi travail non merci», qui a recueilli plus de 1,3 million de signatures sur internet. 

Si elle n'a pas demandé l'investiture de la République en Marche, Mme El Khomri a mis en exergue sa proximité passée avec M. Macron. «On a quelque part été un peu frère et soeur d'armes pendant deux ans au sein du gouvernement», a-t-elle affirmé, en précisant son souhait de participer de manière «constructive, exigeante et vigilante à la majorité».

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