Sa parole est très attendue. Nicolas Hulot, nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire, lancera ce lundi soir, à Paris, la Semaine européenne du développement durable.
Un véritable baptême du feu pour l’ancien animateur de télévision qui, fort d’une popularité estimée à 58 % d’opinions favorables, selon un récent sondage BVA, se sait particulièrement observé pour ses premiers pas au sein du gouvernement.
Lors de cet événement, qui se déroule jusqu’au 5 juin, la France, pays hôte de l’accord de Paris fin 2015, entend afficher ses ambitions écologiques. L’objectif : être à la pointe dans ce domaine par rapport aux autres nations.
Des thèmes chers au ministre
Au menu de cette année : les dix-sept objectifs de développement durable (ODD), adoptés par la communauté internationale en 2015, et qui doivent être atteints par tous les Etats membres de l’ONU d’ici à 2030.
Ils concernent pour l’essentiel la lutte contre le changement climatique, les énergies propres, la consommation responsable et la protection de la vie terrestre et aquatique.
Des conférences, des expositions, des projections cinématographiques et des initiatives au sein même des entreprises seront organisées dans la semaine concernant ces thèmes, chers à Nicolas Hulot.
Ce dernier a en effet rappelé, hier dans Le JDD, vouloir «une transformation écologique profonde, presque sociétale», quitte à mettre en place «des dynamiques irréversibles».
Sa parole sera d’autant plus écoutée ces prochains jours qu’elle interviendra dans un contexte international compliqué. Samedi, à l’occasion du G7 de Taormina (Sicile), Donald Trump n’a pas semblé disposé à respecter les engagements pris à l’occasion de la COP21 pour la sauvegarde de la planète.
Une première difficulté qui pourrait en annoncer d’autres, tant les dossiers chauds ne manquent pas pour Nicolas Hulot.