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Tout savoir sur Cindy Lee, la candidate du Parti du plaisir

Cindy Lee milite, entre autres, pour la transparence dans la vie politique. [MEHDI FEDOUACH / AFP]

Figure atypique du monde politique français, Cindy Lee se présente aux élections législatives dans la 7e circonscription de Paris, sous la bannière du Parti du plaisir, qu'elle préside.

De son vrai nom Isabelle Laeng, Cindy Lee est une ancienne strip-teaseuse qui a décidé de se lancer en politique en 2001, en participant aux élections municipales du cinquième arrondissement de Paris. Malheureusement pour elle, sa liste, «Paris Plaisir», ne parvient pas alors à se présenter.

L'année suivante, elle tente de se présenter à l'élection présidentielle. Elle crée pour cela le «Parti du plaisir» : un mouvement hédoniste, prônant le bien-être de l'individu, et arguant qu'il garantira le bonheur de la collectivité. Cindy Lee ne cache pas vouloir également apporter «un peu de fantaisie» et «de charme» au paysage politique français.

Mais malgré cela, elle ne parvient pas à obtenir les cinq cents signatures nécessaires pour se présenter à cette élection. Même chose en 2007 et 2012, ce qui la poussera à dénoncer plusieurs fois un système qu'elle considère anti-démocratique.

«Laissez vous tentez par la transparence !»

Elle s'est également présentée aux élections législatives de 2007 dans la 7e circonscription de Paris : elle fait un score de 1,06%, ce qui équivaut à quatre cent trente voix. En 2012, elle remportera 0,51% des suffrages. La même année sort un documentaire sur elle, réalisé par Richard J. Thomson et intitulé «Votez Cindy !».

Pour annoncer sa candidature aux législatives de 2017, Cindy Lee s'est rendue devant l'Assemblée nationale, seins nus, avec des caches-tétons tricolores. Elle a souhaité, grâce à cette intervention, dénoncer la corruption dans la vie politique. «Laissez vous tentez par la transparence !», a-t-elle lancé aux passants.

Elle en a profité pour annoncer ses mesures : «la taxation de la spéculation financière pour financer des projets destinés à rendre les citoyens plus épanouis dans leur vie sexuelle, la création d’une agence de notation européenne prenant en compte les notions sociétales et environnementales, ou l’instauration d’une VIe République dotée d’une présidence collégiale».

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