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Bientôt une rue Thomas Pesquet dans une commune du Morbihan

Le spationaute a donné son accord du haut de sa station spatiale. [Kirill KUDRYAVTSEV / AFP]

Une énième rue Charles de Gaulle, Victor Hugo ou Jean Jaurès ? Très peu pour ce conseiller municipal d'Elven, une commune du Morbihan. Il a eu l'idée de baptiser la rue qui mènera vers le nouveau collège, Thomas Pesquet.

Ce sera ainsi la toute première rue, avant de nombreuses autres peut-être, à porter le nom du spationaute français, qui a passé 197 jours à bord de la station spatiale internationale. Selon le Télégramme, même la ville de Dieppe en Normandie, dont est originaire Thomas Pesquet, n’a pas encore lancé de procédure similaire.

L’idée a germé dans l’esprit de Marcel Jégousse, conseiller municipal délégué d’Elven. Dans une autre vie, il a été technicien, puis directeur d’une coopérative agricole de Seine-Maritime, au côté du grand-père de Thomas Pesquet, qui était fondateur et administrateur de l’entreprise. «C’est une famille simple et intelligente. Pas étonnant que le petit-fils sache exprimer des choses compliquées avec des mots accessibles», a noté le conseiller municipal au Télégramme.

Lorsqu’il a su que le petit-fils de son ami allait être envoyé dans l’espace, Marcel Jégousse a trouvé en Thomas Pesquet le parfait modèle à suivre pour les futurs collégiens qui fouleront cette rue dès la rentrée prochaine : «On a l’homme qu’il faut pour intéresser les jeunes au savoir, à la connaissance, à la science. Doué de sagesse, de modestie et du goût du travail. C’est une excellente référence», a-t-il expliqué, toujours au Télégramme.

Le principal intéressé a donné son accord, alors qu’il était encore à 400 kilomètres d’altitude. A terre, le conseil municipal de la ville a également validé ce projet le 22 mai dernier.

Si Marcel Jégousse a réussi à graver le nom du spationaute français sur la plaque de cette rue, il cultive un rêve encore plus ambitieux : «Le collège n’a pas encore de nom. Pourquoi pas l’appeler aussi Thomas Pesquet ?», a-t-il soufflé au Télégramme. En attendant l’avis du conseil, la date d’inauguration de la première rue Thomas Pesquet n’a pas encore été divulguée, pas plus que la possible présence du spationaute. 

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