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L’agresseur présumé de NKM parle d’une «simulation» de la candidate

Pour l'avocat de NKM, l'agresseur présumé ne chercherait qu'à faire «le buzz».[GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Présenté au tribunal lundi 19 juin pour violences et outrage «sur une personne chargée d'une mission de service publique», Vincent Debraize, l'agresseur présumé de NKM, a tenté de justifier son geste en évoquant le comportement de la candidate LR.

Le procès a finalement été renvoyé au 11 juillet prochain, sur demande du jugé, maire de Champignolles de 55 ans. Son avocat, Maitre Lachenaud, avait déjà expliqué à LCI que son client n'était pas en accord avec la version des faits données par Nathalie Kosciusko-Morizet. «Il reconnaît sa présence sur les lieux et un échange verbal mais pas les insultes», avait-il affirmé.

Une «véritable simulation»

En effet, Vincent Debraize a confié que ce serait en réalité la candidate qui l'aurait insulté, lui lançant «Dégage connard !». C'est après cette réplique que l'homme se serait emporté, repoussant les tracts violemment. Et selon lui, même le malaise de NKM serait faux : il a évoqué un «un sourire» esquissé par la candidate au moment de sa chute, preuve indéniable d'une «véritable simulation».

L'avocat a aussi expliqué que son client n'a jamais tenté de fuir : selon lui, il aurait simplement voulu partir pour ne pas «se faire casser la figure», en ayant vu trois hommes «menaçants» s'approcher de lui.

De l'autre côté, Maître Autain, avocat de NKM, n'a pas changé de version : Vincent Debraize aurait bel et bien attaqué sa cliente à deux reprises, et ne chercherait qu'à faire «le buzz».

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