En direct
A suivre

Premier Conseil des ministres pour le nouveau gouvernement

Le président Emmanuel Macron accompagné de Jean-Yves Le Drian, à l'Elysée le 21 juin 2017 [GEOFFROY VAN DER HASSELT / POOL/AFP] Dans la foulée, Emmanuel Macron s'envolera pour Bruxelles et son premier sommet européen. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / POOL/AFP]

Emmanuel Macron réunit jeudi pour la première fois le deuxième gouvernement de son quinquennat pour un Conseil des ministres marqué par la présence de onze nouveaux venus, au terme d'une folle semaine qui a vu l'exécutif ébranlé par les affaires.

Autour de la table à partir de 10h, outre le chef de l'Etat, quinze femmes et autant d'hommes, en comptant le Premier ministre Edouard Philippe, dans une équipe avec sept membres de plus que la précédente et dix-sept personnalités issues de la société civile.

La sécurité au menu

Au programme, le projet de loi renforçant la sécurité intérieure et la lutte contre le terrorisme devant «concilier efficacité avec le respect des libertés publiques essentielles», porté par le ministre de l'Intérieur Gérard Colomb. Ce texte, qui a reçu le feu vert du Conseil d'État après avoir suscité une levée de boucliers des défenseurs des libertés publiques, est présenté par Beauvau comme la solution pour éviter «une prolongation perpétuelle de l'état d'urgence». Un projet de loi également présenté jeudi vise à proroger l'état d'urgence une sixième fois, jusqu'au 1er novembre.

Dans la foulée, Emmanuel Macron s'envolera pour Bruxelles et son premier sommet européen, avec l'ambition de relancer le projet politique de l'UE au côté de la chancelière allemande Angela Merkel.

Nouveaux visages

Parmi les nouveaux visages du gouvernement Philippe 2, qui graviront pour la première fois les marches du palais figurent cinq ministres de plein exercice. Annoncé comme un simple remaniement «technique», cette recomposition a pris une toute autre ampleur après une cascade de démissions provoquées par des affaires.

Mais èquelle crise politique ?», a lancé jeudi le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner sur France Inter, évoquant une «fragilité» qui a été «traitée».

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités