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Retraite de Raffarin : ces «raffarinades» inoubliables

Le «Win The Yes» de Jean-Pierre Raffarin reste encore dans toutes les mémoires. [AFP]

En annonçant mardi son retrait de la «vie politique élective», Jean-Pierre Raffarin a tourné une longue page de sa vie professionnelle. Son passage dans le monde politique restera marqué par ses inénarrables «raffarinades».

Un néologisme entré dans le langage courant, qui regroupe un certain nombre de déclarations prononcées par l’ancien Premier ministre, parfois drôles, souvent pleines de bon sens, et devenues au fil du temps sa marque de fabrique. Certaines restent encore en mémoire et risquent bien de faire date.

«Win The Yes» en 2005

Le célèbre «Win The Yes» est né un 18 mars 2005 à Matignon, lors d’un discours face aux jeunes du Parti Populaire Européen. A l’époque, Jean-Pierre Raffarin faisait campagne en faveur du «oui» pour la constitution européenne. Dans un anglais indiscutablement approximatif, il s’était risqué à la formule «Win the yes needs the no to win against the no » (en français : «le oui a besoin du non pour gagner contre le non»), qui avait suscité à l'époque, on s'en souvient, quelques railleries.

«Notre route est droite, mais la pente est forte» en 2002

Restée dans les annales, cette métaphore à la saveur très goudronneuse a été prononcée par le futur ex-sénateur de la Vienne, du haut de la tribune de l’Assemblée nationale lors de sa déclaration de politique générale le 3 juillet 2002.

«La fête, c'est la vie» en 2002

En essayant de mobiliser les jeunes conducteurs face aux dangers encourus sur la route, Jean-Pierre Raffarin s'était fendu de cette phrase : «Je dis aux jeunes la fête c'est la vie, la vie c'est ton visage (...).». L'année suivante, le nombre d'accidents en France subissait une baisse de 14,5%. (extrait visible à partir de 32 secondes sur la vidéo).

La «positive attitude», en 2005

Jean-Pierre Raffarin emprunte cette formule à Lorie, chanteuse pour midinettes, dans le cadre d'une déclaration non filmée lors de la remise des Triophées EDC «Ethique et Gouvernance». «Il y a une jeune chanteuse qui n'est pas tout à fait de ma génération mais qui parle aujourd'hui de positive attitude. Je vous recommande la positive attitude», a-t-il dit le 20 janvier 2005.

L'ex-locataire de Matignon quittera son siège de sénateur au mois d'octobre prochain pour se consacrer à la création d'une organisation non-gouvernementale, «Leaders pour la paix» et en œuvrant pour la coopération franco-chinoise.

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