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Les Français pas assez prudents avec le Wi-Fi public

Le Wi-Fi public est particulièrement prisé par les hackers.[JOHN MOORE / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

L’accès gratuit au Wi-Fi se démocratise dans les lieux publics. Mais se connecter sur l’un de ces réseaux n’est pas sans danger.

Selon une nouvelle étude Norton by Symantec, être connecté en toutes circonstances, via un réseau gratuit de préférence, est primordial pour la majorité des français. 69% des personnes sondées ont ainsi admis demander le mot de passe Wi-Fi dès l’instant de leur arrivée chez un ami, ou dans un établissement public. Une dépendance telle que pour 70% des français, l’accès au Wi-Fi est un critère déterminant dans le choix de l’hébergement pendant les vacances.

Si ces points d’accès ouverts à tous ne cessent de se développer pour le plus grand bonheur des utilisateurs, ceux qui s’y connectent ne semblent pas conscients des dangers potentiels qu’ils représentent. Selon les résultats de l’étude, 24% des utilisateurs seraient d'ailleurs incapables d’expliquer la différence entre un réseau sécurisé et non sécurisé. Or, en général, un réseau Wi-Fi public, qui ne demande aucune authentification préalable, n’est pas sécurisé et expose l'utilisateur à d’éventuelles cyber attaques.

Malgré ce danger potentiel, 69% des français sondés déclarent se sentir en sécurité sur un réseau Wi-Fi public. Mais ce qu’ils ignorent, c’est que ce type de réseau ouvert est également plébiscité par les hackers : en effet, en piratant le système, un hacker malintentionné peut facilement se positionner entre le point d’accès et l’utilisateur, et intercepter les informations qui transitent sur le réseau. Des données personnelles, des messages, ou encore un code de carte bancaire, peuvent ainsi tomber entre les mains d’un pirate informatique.

En surfant sur un réseau ouvert, certains sont susceptibles de s'adonner à des activités répréhensibles, sans se douter que leur comportement peut s'avérer être risqué. D'après l'étude, ils sont ainsi 16% à admettre avoir déjà visionné des contenus suggestifs sur le Wi-Fi public de leur lieu de travail, un acte qui peut constituer un motif de licenciement

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