Depuis le renouvellement de l’Hémicycle largement occupé par des députés de La République en Marche !, certains élus se font plus discrets que d’autres.
C’est le cas de Jean-Michel Clément, ancien PS. Ce dernier n’a pour l’instant fait aucune intervention à l’Assemblée, ni en commission. Il n’a pas non plus signé d’amendement, ou même écrit des questions. Pour parachever le tout, le député de la 3e circonscription de la Vienne a fait acte de présence seulement deux fois en commission.
Interrogé par Franceinfo sur son manque d’implication à l’Assemblée et ses nombreuses absences, Jean-Michel Clément s’est montré particulièrement désabusé. «De toute manière, il n'y a pas beaucoup d'intérêt à siéger dans cette majorité pléthorique, où on nous impose un devoir de silence. Passer son temps sur un banc à ne rien dire, ce n'est pas l'idée que je me fais de la vie parlementaire», a-t-il déclaré.
Ce dernier a ensuite expliqué qu’il souhaitait «laisser passer la vague» des «jeunes parlementaires fougueux et ambitieux» qui foncent «comme s'ils venaient d'avoir leur permis de conduire».
«Intellectuellement pauvre»
Il a également assuré attendre de pouvoir s'emparer d’autres textes que la loi sur la moralisation de la vie politique, qu'il juge «non prioritaire», «futile» et «intellectuellement pauvre». Il a promis de s’intéresser à la rentrée à de «beaux sujets comme le droit d’asile», pour lesquels son «enthousiasme» devrait «renaître».