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Drame du Cuba Libre : un an après, un hommage sera rendu aux victimes

Une plaque a également été posée sur les lieux du drame par la mairie en mémoire des victimes.[MATTHIEU ALEXANDRE / AFP]

Il y a un an jour pour jour, 14 personnes perdaient la vie dans l'incendie du bar Le Cuba Libre à Rouen. Les proches des victimes organisent un hommage, dimanche, devant le lieu du drame.

Le procès des deux gérants de l'établissement doit s'ouvrir courant 2018. Ils risquent cinq ans de prison.

C'était dans la nuit du 5 au 6 août 2016, lors d'une fête d'anniversaire. Ophélie, 20 ans, et 13 de ses amis décédaient dans l'incendie du sous-sol du club.

Une marche blanche

En mémoire des jeunes victimes, un hommage sera rendu dimanche dès 14h à Ophélie, vingt ans, qui fêtait son anniversaire dans les lieux, ainsi qu'à ses camarades Mégane, Florian, Mavrick, Donatienne, Sarah, David, Julie, Jennifer, Zacharia, Romain, Brahim, Steve et Karima.

Plusieurs personnalités, dont le maire de Rouen Yvon Robert, ont annoncé leur présence. «Dimanche, nous voulons que tous ceux qui viendront se joindre à nous portent un t-shirt blanc pour rappeler que tous ceux qui ont perdu la vie ici étaient des jeunes», raconte Naomie, amie d'Ophélie, qui organise le rassemblement.

Une plaque a également été posée sur les lieux du drame par la mairie en mémoire des victimes.

Un an après, des questions toujours ouvertes

Après plusieurs mois d'enquête, il apparaît rapidement que Nacer et Amirouche Boutrif, âgés respectivement de 45 et 37 ans, les deux frères qui dirigeaient le Cuba Libre, ont fait preuve de graves manquements en matière de sécurité dans la cave.

Ils ont été mis en examen pour «homicides involontaires par violation délibérée d'une obligation de sécurité», le 14 septembre dernier, puis remis en liberté sous contrôle judiciaire. En raison de sa complexité, l'enquête est confiée à deux juges d'instruction.

Les deux frères reconnaissent les faits devant les enquêteurs. Comme le rapporte Le Parisien, Nacer Boutrif aurait affirmé que «tout est de (sa) faute.» Avant de souhaiter attendre que la justice «fasse son travail». Son frère, Amirouche Boutrif, a lui déclaré qu'il aurait préféré «mourir» avec les victimes tout en demandant «pardon».

Ils attendent désormais leur jugement en correctionnelle, peut-être en 2018. Ils encourent cinq ans de prison.

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