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Les livreurs de Deliveroo dans la rue pour protester contre leur nouveau contrat

«Il n'était plus juste de faire coexister plusieurs modèles de tarifcation pour une activité similaire», se justifie Deliveroo.[JACQUES DEMARTHON / AFP]

Les livreurs de Deliveroo, société de livraison de repas à domicile, manifestent pour dénoncer le nouveau calcul des salaires.

Ils avaient déjà battu le pavé dans plusieurs villes françaises, les «bikers» continuent leur action à Lyon, Nantes, Bordeaux et Paris ces dimanche 27 et lundi 28 août, date à laquelle entre en vigueur leur nouveau contrat.

A partir de lundi, tous les livreurs seront payés 5 euros par course et 5,75 euros à Paris. Une mesure qui vise à harmoniser les tarifs, selon l'entreprise britannique. «Il n'était plus juste de faire coexister plusieurs modèles de tarifcation pour une activité similaire», se justifie Deliveroo. En effet, les livreurs qui ont commencé à travailler pour Deliveroo avant septembre 2016 gagnaient 7,50 euros de l'heure et pouvaient recevoir une prime de 2 à 4 euros par livraison.

Un statut de plus en plus précaire ?

Interrogés par Le Monde, des livreurs craignent d'être «virés» s'ils ne signent pas ce nouveau contrat, qui vient, selon eux, accentuer la précarisation de leurs conditions. La CGT dénonçait dans un communiqué publié le 9 août un manque à gagner de l'ordre de 30 à 40% pour les livreurs concernés.

Ce nouveau contrat inciterait aussi les livreurs à prendre plus de risques pour faire le plus de livraisons possible, alors que leur statut ne permet pas dans tous les cas la prise en charge des accidents.

Par ailleurs, «pour ceux qui ne travaillent pas régulièrement, ça veut dire qu'il faut attendre que les autres aient déjà choisi leurs créneaux (horaires)», déplore, de son côté, Sara Zerouali, coursière Deliveroo engagée à la CGT, interrogée par 20 Minutes

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