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Quand Donald Trump faisait la Une de Playboy

[SARA D. DAVIS / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]

Le président américain Donald Trump idolâtrait Hugh Hefner, fondateur du magazine Playboy aujourd’hui décédé. Il avait même posé en couverture du magazine.

En mars 1990, le magnat de l’immobilier âgé de 44 ans donnait une longue interview sur sa vision de l’Amérique, lui valant la couverture du célèbre magazine au côté de la playmate Brandi Brandt. En smoking (sans la veste) et nœud papillon autour du cou, Donald Trump posait face à l’objectif, petit sourire en coin. D’apparence sage sur la couverture, l’interview de celui qui deviendra président des Etats-Unis fin 2016 a fait grandement parler d’elle.

Dans cet entretien fleuve, le milliardaire n’hésitait pas à exposer sa vision d’une Amérique dont ses alliés profitent. «Nous Américains, sommes moqués à travers le monde parce que nous perdons 150 milliards de dollars à protéger de riches alliés pour rien», disait Donald Trump. Depuis qu’il siège à la Maison Blanche, le président des États-Unis attaque régulièrement l’OTAN et l’ONU, criant à l’injustice.

Sûr «à 100%» de ne pas vouloir être président

Encore plus étonnant, ce dernier déclarait dans cette interview être sûr «à 100%» de ne pas vouloir être président des Etats-Unis, nuançant : «Je changerai d’avis que si je vois mon pays continuer à s’effondrer.» Vingt-sept ans plus tard, donc, il fait régulièrement parler de lui pour ses propos controversés et ses prises de position contestées jusqu’au sein de son parti.

Cooper Hefner, fils du fondateur de Playboy Hugh Hefner, est revenu sur cette Une lors de la polémique sur les propos du président après le rassemblement néo-nazi de Charlottesville en août dernier. Dans une interview à The Hollywood Reporter, celui qui n’était pas encore né lors de la sortie du numéro en question a déclaré regretter cette couverture.

«Nous ne le respectons pas. Personnellement, je suis très embarrassé qu’il ait fait la Une de notre magazine. Si l’équipe de Playboy en 1990 avait connu le programme de Trump alors le président n’aurait jamais été en couverture de notre magazine.»

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