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Dopage mécanique : un premier cas en France

Une petite batterie a été retrouvée dans le bidon accroché au vélo[Capture google Maps]

C'est le premier cas de fraude mécanique observé en France. Un moteur a été retrouvé dans le vélo d'un cycliste qui concourrait dans une épreuve amateur à Saint-Michel-de-Double, en Dordogne.

Âgé de 43 ans, le sportif mis en cause est affilié au club de Missidan, et très connu dans le département, précise France Bleu, qui rapporte l'information. Il a été arrêté peu avant la fin de la course, victime d'une crevaison.

Son vélo a été contrôlé par un agent de l'agence française de lutte contre le dopage, un mécanicien et un gendarme. Nos confrères précisent que le procureur de la République avait été saisi pour suspicion de tricherie quelques jours avant les faits.

Une petite batterie a été retrouvée dans le bidon accroché au vélo. Un moteur se trouvait par ailleurs dans le tube de la selle, qui permet d'actionner le pédalier. Le cycliste a reconnu les faits. Il a été conduit à la brigade de gendarmerie de Montpon, afin d'être auditionné, poursuit France Bleu. Il risque d'être poursuivi pour escroquerie.

Les gendarmeries s'attèlent à découvrir à combien de courses le sportif a pu participer, en utilisant ce subterfuge, et combien de prix il a pu remporter.

Un premier cas similaire en 2016

Le président du comité départemental du cyclisme, Gérard Blondel, s'est dit scandalisé par cette nouvelle: «Nous avions des suspicions sur ce coureur mais il n'était pas particulièrement dans notre collimateur. Quel est l’intérêt de faire ça sur de petites courses ? C'est tout le cyclisme amateur qui va payer, je le crains.»

Le premier cas de dopage mécanique remonte à 2016, rappellent nos confrères. C'était à l'occasion des Mondiaux de cyclo-cross : un moteur avait été découvert dans le vélo de la cycliste belge Femke Van den Driessche. 

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