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Pollution : Crit’Air débarque à Toulouse

Le dispositif pour la ville-rose doit être présenté en détails ce lundi 27 novembre par la préfecture. [GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

Une ville de plus. Après Paris, Grenoble et Lyon, c’est désormais Toulouse qui, à compter de ce lundi 27 novembre, pourra mettre en place la circulation différenciée sous décision préfectorale.

Ainsi, en cas de pic de pollution de plus de trois jours, c’est la couleur de la vignette «Crit’Air» qui déterminera les véhicules en mesure de circuler ou non.

Cet autocollant existe en six niveaux en fonction du type et de l’âge du véhicule.

D'un coût de 4,18 euros, il peut être commandé sur Internet.

Les contrevenants qui seront pris à circuler sans en avoir le droit pendant les épisodes de pollution s’exposent à une amende de 68 euros.

Quels pourraient être les véhicules interdits de circuler ?

C’est une question à laquelle doit justement répondre la préfecture qui doit présenter le dispositif en détail ce lundi.

Cependant, d'après le site d'informations locales Actu Toulouse, tout porte à croire que ce sont les véhicules avec des vignettes Crit’Air 4 et 5  qui seront concernés par cette interdiction.

Il s’agit des véhicules diesel dont la première immatriculation date d’avant le 31 décembre 2005.  Aucun problème en revanche pour les véhicules essence à partir du moment où leur première immatriculation ne remonte pas au-delà de 1997. 

Quelle serait la zone concernée par l'interdiction ?

Il s'agit, là encore, d'une question à laquelle la préfecture doit apporter une réponse ce lundi 27 novembre.

Toujours selon le site Actu Toulouse, qui se base sur un document de travail, cette zone devrait toutefois comprendre entièrement la ville de Toulouse avec le périphérique pour limite. 

Le périphérique serait, lui, exclu de ce périmètre et ne serait donc pas interdit à la circulation des véhicules polluants pour lesquels il sera impossible, cependant, de rentrer dans la Ville rose. 

Des dérogations seront-elles possibles ?

Certains véhicules, même avec des vignettes théoriquement interdites, pourront circuler dans le périmètre concerné sous certaines conditions.

Il s’agit bien sûr des véhicules de secours et de forces de l’ordre, de transports en commun et de taxis.

Mais d’autres véhicules pourraient faire leur entrée dans cette liste : ceux, par exemple, transportant au moins trois personnes.

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