Ce mardi 28 novembre, plusieurs militants de Greenpeace se sont introduits sur le site de la centrale nucléaire de Cruas-Meysse en Ardèche pour dénoncer la sécurité autour des sites nucléaires.
Certains militants se sont suspendus à des bâtiments. «Nous voulons pointer du doigt les failles de sécurité des piscines d'entreposage du combustible usé qui sont conçues comme des bâtiment classiques avec une faible résistance. Il suffirait de faire un trou pour avoir un feu de combustible», a expliqué à l'AFP Yannick Rousselet, chargé de campagne nucléaire et présent sur place.
Dans un communiqué l’ONG précise : «Ces bâtiments sont ceux qui contiennent le plus de radioactivité dans une centrale nucléaire, ils ne sont pas assez protégés face au risque d'attaques extérieures». Sur son compte Twitter, Greenpeace France demande à EDF d’agir.
[ACTION] Sécurité #nucléaire : ce matin, nos activistes sont de retour sur le site de la centrale de #CruasMeysse pour dénoncer l'immobilisme et l'attentisme de @EDFofficiel. pic.twitter.com/7fEjR51LD9
— Greenpeace France (@greenpeacefr) 28 novembre 2017
Sur place, 22 militants se sont répartis en trois équipes. Un premier groupe est allé à la rencontre des gendarmes pour expliquer l’action. Les militants de ce groupe se sont fait interpeller. Une autre équipe est allée vers le réacteur numéro quatre. Enfin, le troisième groupe a visé la piscine d’entreposage du combustible usé.