En direct
A suivre

Deux gendarmes blessés par un forcené

Outre la présence du GIGN sur place, soixante-dix gendarmes au total ont été déployés.[MEHDI FEDOUACH / AFP]

Deux gendarmes ont été blessés par arme à feu et hospitalisés, samedi en Gironde. Ils étaient intervenus sur une dispute conjugale à Auros, où un forcené s'est retranché plusieurs heures avant de se donner la mort.

Les deux gendarmes étaient intervenus vers 10H30, dans une maison isolée d’Auros, appelés pour un différend conjugal avec violence, a précisé auprès la préfecture de Gironde, confirmant une information de Sudouest.fr

Ce sont les pompiers, venus proposer leur calendrier, qui s'étaient trouvés face à une situation de violence conjugale, et avaient alerté la gendarmerie.

Dans des circonstances encore inconnues, l'homme âgé de 63 ans, a priori inconnu de la justice, a saisi une arme à feu et a tiré sur les militaires, qui portaient des gilets pare-balles, a indiqué la gendarmerie.

L'un d'entre eux a été blessé au thorax, un autre au bras, tous deux devant vraisemblablement à leur gilet d'éviter de très graves blessures. Les deux gendarmes ont pu se replier, puis ont été évacués vers le CHU de Bordeaux. L'un d'eux a subi une opération, et son état évoluait de façon satisfaisante, tandis que son collègue a pu quitter l'hôpital dans la soirée, selon l’AFP.

Le GIGN mobilisé

La femme du forcené a pu être extraite de l'habitation dans la matinée, et a été hospitalisée pour des blessures légères subies lors des violences, tandis que l'homme se retranchait seul dans la maison.

Le GIGN a alors pris position sur site, où quelque soixante-dix gendarmes au total ont été déployés.

Peu après 18h, et suite à de nombreuses tentatives de contact infructueuses dans le courant de la journée, les forces du GIGN sont intervenues dans la maison, où l'homme a été retrouvé mort dans sa salle de bain, après s’être donné la mort avec une arme de calibre 9 mm, l'une des nombreuses armes à feu présentes dans la maison, a précisé à l'AFP le procureur de la République Marie-Madeleine Alliot, qui s'était rendue sur place.

Une enquête ouverte pour tentative de meurtre s'est éteinte avec la mort du forcené, mais l'enquête sur les circonstances de l'attaque, confiée à la section de recherches de la gendarmerie, suivait son cours. Une autopsie du corps du forcené devait être pratiquée, a précisé le parquet.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités