Ils étaient plusieurs centaines à manifester ce lundi matin, devant les locaux techniques de la ville de Paris.
Quelque 900 agents de la municipalité, en charge de la collecte des déchets de dix arrondissements parisiens (2e, 5e, 6e, 8e, 9e, 12e, 14e, 16e, 17e et 20e), ont en effet entamé une grève lundi 4 décembre, afin d’obtenir des augmentations de salaires.
Dans la matinée, ils avaient réussi à bloquer quatre des six garages, où se trouvent les bennes. Tout comme deux usines de retraitement de déchets, à Ivry (94) et Romainville (93), également bloquées par les piquets de grève.
Délogés depuis par les forces de l'ordre, ces éboueurs, égoutiers, fossoyeurs et autres agents techniques de la propreté ou des espaces verts refusent également une réforme concernant les primes, qui serait, selon eux, basée sur le mérite.
Ces derniers ont annoncé, hier soir, qu'il reconduisaient leur mouvement mardi, et ce, tant que des «négociations sur le déroulement de leur carrière» n’étaient pas ouvertes. La ville a de son côté assuré qu’elle était prête à recevoir «les organisations syndicales pour des discussions transparentes.»
⚠ En raison d'un mouvement social, la collecte des déchets et les services de propreté risquent d'être perturbés, aujourd'hui ⚠
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