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Un syndicat dénonce les conditions de travail des CRS postés devant la villa des Macron

Le syndicat Unsa Police demande un abri pour les fonctionnaires chargés de la surveillance de la résidence des Macron au Touquet. [ERIC FEFERBERG / AFP]

Le syndicat Unsa Police a demandé «d’urgence» la mise en place d’un abri afin que les CRS chargés de la surveillance du domicile des Macron puissent affronter «les conditions climatiques difficiles du Pas-de-Calais». 

En raison des tempêtes et des nombreux épisodes pluvieux ayant traversés le Pas-de-Calais récemment, les conditions de travail des fonctionnaires chargés de la surveillance de la résidence des Macron au Touquet se sont dégradées dans des proportions importantes. 

À tel point que le syndicat Unsa Police, estimant que ces conditions de travail n’étaient pas satisfaisantes pour des fonctionnaires qui se relayent vingt-quatre heures sur vingt-quatre, a décidé d’agir. Ils ont donc demandé «en urgence» la mise en place d’une guérite dans laquelle les fonctionnaires de police pourront s’abriter en cas de pluies diluviennes. 

«Nous connaissons tous les conditions climatiques difficiles du Pas-de-Calais, mais la hiérarchie de la CRS 41 n’est pas encline à prendre en compte cette donnée géographique et saisonnière», déclare ainsi le syndicat dans un communiqué.

Comparant la situation à la «La Lanterne», une résidence prisée des présidents français située à Versailles, le syndicat note par la voix de son délégué zonal Denis Hurth dans la Voix du Nord, qu’il «y a des guérites», et se demande «pourquoi pas au Touquet ?».

Cette demande est principalement motivée par le fait qu’il y a quelques jours, lors d’un épisode pluvieux particulièrement important, un CRS en faction est allé s’abriter dans le camion de sa compagnie. Une décision qui pourrait lui coûter cher, comme l’indique le syndicat : «Sa hiérarchie n’a pas apprécié cette initiative, pourtant légitime, et lui a demandé d’établir un compte-rendu justificatif pouvant aboutir à une sanction».

La maire du Touquet, Lyliane Lussignol, interrogée par la Voix du Nord, s’est déclarée «sensible aux conditions des policiers», et assure qu’elle a autorisé la mise en place d’une rallonge permettant aux CRS de chauffer leur camion sans en faire tourner le moteur. 

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