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Le nationaliste Jean-Guy Talamoni élu président de l'Assemblée de Corse

L'autonomiste Gilles Simeoni et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni à Bastia le 3 décembre 2017  [PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP/Archives] L'autonomiste Gilles Simeoni et l'indépendantiste Jean-Guy Talamoni. [PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP/Archives]

L'indépendantiste Jean-Guy Talamoni a été élu mardi président de l'Assemblée de la nouvelle collectivité territoriale unique de Corse et a dédié sa victoire «à nos prisonniers et recherchés», dans un discours d'investiture entièrement prononcé en corse.

Le président de Corsica Libera a aussi dédié la victoire des nationalistes «à tous ceux du Front de libération nationale de la Corse, armée invaincue, née il y a quarante ans pour défendre le peuple corse à une époque où la démocratie n'existait pas sur cette terre».

Simeoni à la tête du «mini-gouvernement»

Officiellement installée mardi à Ajaccio, la collectivité territoriale unique, à forte dominante nationaliste (41 sièges sur 63), devait élire dans la soirée l'autre vainqueur des élections territoriales de décembre, l'autonomiste Gilles Simeoni, à la tête du Conseil exécutif, sorte de «mini-gouvernement» de 11 membres.

Jean-Guy Talamoni a été longuement applaudi et des cris de joie dans l'hémicycle et dans les tribunes des invités, ont accueilli son élection. Les élus d'opposition comme Jean-Martin Mondoloni et Camille de Rocca-Serra sont restés stoïques.

Sur les 63 élus, 40 ont voté pour M. Talamoni. Les candidats de droite Jean-Martin Mondoloni et Valérie Bozzi ont respectivement obtenu 10 et 6 voix. Jean-Charles Orsucci (LREM), 6 voix. Un élu qui a avoué ensuite avoir été «distrait», s'est prononcé pour l'autonomiste Gilles Simeoni, qui n'était pas candidat à la présidence.

La nouvelle collectivité est une instance inédite en France, une super-région qui fusionne l'ancienne collectivité (région) et les deux départements corses.

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