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Affaire Weinstein : 100 femmes, dont Catherine Deneuve, défendent la «liberté d'importuner»

L'actrice Catherine Deneuve est l'une des signataires de la tribune publiée dans le Monde, qui a fait polémique ce mardi. [VALERY HACHE / AFP]

«Le viol est un crime. Mais la drague insistante ou maladroite n'est pas un délit, ni la galanterie une agression machiste», ainsi débute un texte manifeste publié dans le Monde ce mardi, et signé par cent personnalités féminines françaises dont Catherine Deneuve, Catherine Robbe-Grillet, Brigitte Lahaie ou Elisabeth Levy. 

Cette tribune s'inquiète de la «libération de la parole», conséquence de l'affaire Weinstein.

«Désormais, on nous intime de parler comme il faut, de taire ce qui fâche, et celles qui se refusent de se plier à de telles injonctions sont regardées comme des traitresses, des complices !», s'insurgent ainsi les signataires. 

Ces cent personnalités estiment d'une part que cette libération de la parole est devenue une justice expéditive qui fait «déjà des victimes», et d'autre part qu'elle enferme les femmes dans un statut de victimes.

Aussi, le manifeste plaide-t-il pour une nécessaire «liberté d'importuner» des hommes.

L'incompréhension des internautes 

Aussitôt dévoilé, le texte a provoqué un tollé sur la Toile. Beaucoup d'internautes s'indignant de cette «liberté d'importuner». 

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