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Pour Marine Le Pen, le harcèlement de rue est de la faute des immigrés

Marine Le Pen, à la tête du Front national, livre ses voeux de nouvel an à la presse le 15 janvier 2018 au siège du FN à Nanterre, près de Paris.[STEPHANE DE SAKUTIN / AFP]

Marine Le Pen, qui a condamné ce lundi le harcèlement de rue, estime que ce dernier vient des immigrés qui importent une culture de «non respect des femmes».

En marge de ses vœux à la presse, la présidente du Front national a déclaré : «Le harcèlement de rue est en immense majorité le fait de ressortissants de l'immigration qui importent une culture qui est une culture de non respect des femmes, de soumission des femmes et même l'expression, pour beaucoup, d'un mépris à l'égard de Françaises».

La dirigeante du FN a estimé qu'il y avait «des choses justes d'un côté comme de l'autre», après la parution d'une tribune polémique, signée d'une centaine de femmes, qui revendique «la liberté d'importuner» les femmes, s'opposant à la campagne contre le harcèlement sexuel née du scandale de l'affaire Weinstein.

«Le harcèlement est une réalité surtout lorsqu'il s'exprime de la part de gens qui ont un pouvoir, notamment hiérarchique, mais c'est à la justice de s'occuper de cela», a déclaré Marine Le Pen, qui se dit «frappée par ces procès médiatiques qui laissent des coupables non condamnés».

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