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Un lycée de Toulouse en «état de guerre»

Jean-Michel Blanquer, le ministre de l'éducation a annoncé l'arrivée «d’un personnel de direction expérimenté sur le terrain».[JACQUES DEMARTHON / AFP]

Insultes, départs de feu, agressions physiques, harcèlement des filles ou encore menaces de mort… Au lycée professionnel Galliéni de Toulouse, le quotidien des professeurs est un véritable cauchemar.

Dans L’Express, ils ont décrit «l’état de guerre» qui règne depuis trop longtemps au sein de l’établissement. «Un gamin, à bout, a flanqué son poing dans la figure d'un des perturbateurs qui l'empêchaient de travailler depuis le début de l'année», a témoigné Fanny Guichard, professeure de physique-chimie.

«Il y a carrément des zones où certains élèves n’osent pas aller parce qu’elles sont réservées à certains petits caïds qui ont reproduit les codes de la cité intra-muros. C’est très compliqué. Clairement, il faut rétablir la République dans le lycée au plus vite !», a confié Fabian Bergès, professeur de mathématiques, à Europe 1. 

L'objectif : rétablir le droit 

Un cri d’alarme entendu par Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Education. Au micro d’Europe 1 mercredi, ce dernier a promis l’arrivée «d’un personnel de direction expérimenté sur le terrain» et des mesures pour «rétablir le droit et mettre la force du côté du droit».

Alerté depuis le mois de janvier, le ministre de l'Education avait déjà envoyé une équipe d’inspecteurs généraux la semaine dernière, qui lui avait transmis le rapport concernant la situation «inacceptable» du lycée.

D’après le rapport, une petite minorité, soit une dizaine d’élèves, «fait la loi» dans ce lycée où les filles ne représentent que 10% des effectifs. Une immense majorité des élèves et personnels (95%) a déclaré avoir déjà été victime d'agressions physiques au sein de l'établissement.

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