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Dix syndicats d'Air France appellent à la grève le 22 février

Dix syndicats d'Air France, dont ceux représentant les pilotes, appellent à une journée de grève le 22 février [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives] Dix syndicats d'Air France, dont ceux représentant les pilotes, appellent à une journée de grève le 22 février. [STEPHANE DE SAKUTIN / AFP/Archives]

Dix syndicats d'Air France, dont ceux représentant les pilotes, appellent à une journée de grève le 22 février pour réclamer une augmentation générale de 6% en 2018 «au titre de l'inflation perdue» depuis six ans, selon un tract consulté vendredi par l'AFP.

Trois syndicats de pilotes (SNPL, Spaf et Alter), deux d'hôtesses et stewards (SNPNC et Unsa-PNC), ainsi que cinq organisations au sol (CGT, FO, SUD, CFTC et SNGAF) s'opposent à l'accord minoritaire prévoyant 1% d'augmentation générale en deux temps pour 2018.

L'accord, signé par la CFE-CGC et la CFDT, constitue une «aumône (...) bien en deçà des attentes des salariés» car «elle ne pourra compenser l'augmentation du coût de la vie et rattraper les salaires bloqués depuis 2011», date de la dernière augmentation générale, estiment les signataires du tract.

«Au titre de l'inflation perdue (2012-2018), nous demandons une augmentation générale des salaires de 6%», est-il écrit.

A l'issue de deux séances de négociation, un projet d'accord salarial a été signé par la CFE-CGC et la CFDT, représentant 31,3% des voix du personnel. Mais des syndicats majoritaires (CGT, FO, Unsa, SNPL et Spaf, soit 52,6% des voix) ont décidé de faire valoir leur droit d'opposition pour le bloquer.

La direction d'Air France a toutefois décidé de «mettre en œuvre unilatéralement des mesures équivalentes à celles qui étaient prévues dans l'accord», selon une communication interne consultée par l'AFP.

L'accord prévoyait une augmentation générale de 0,6% au 1er avril et 0,4% au 1er octobre, pour tous et une enveloppe d'augmentations individuelles (primes, promotions, ancienneté...) de 1,4 % pour les agents au sol, en plus d'une revalorisation des indemnités de déplacement.

Pour les syndicats appelant à la grève, la direction «démontre ainsi à quel point leurs signatures étaient mal venues et jouaient contre les intérêts des salariés».

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