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Charles Pieri : sa garde à vue pour «injures» envers la veuve Erignac a été levée mais l'enquête se poursuit

L'ex-leader du FLNC Charles Pieri a été placé en garde à vue mardi dans l'enquête sur un message Facebook injuriant la veuve du préfet Erignac.[PASCAL POCHARD-CASABIANCA / AFP]

Soupçonné d'être l'auteur d'un message injurieux envers Dominique Erignac, la veuve du préfet assassiné, l'ex-leader nationaliste Charles Pieri a été placé en garde à vue ce mardi matin à Ghisonaccia, en Corse. Il a depuis été libéré.

Convoqué à 10h à la gendarmerie de Ghisonaccia (Haute-Corse), Charles Pieri est arrivé avec ses deux enfants, soutenu par une dizaine de sympathisants réunis à l'appel de Sulidarita, une association de défense des prisonniers dits «politiques».

D'après des sources concordantes relayées par l'AFP, l'homme aurait été relâché plus tard dans la journée. Dans un communiqué, le procureur d'Ajaccio a indiqué que l'ex-leader du FLNC «(avait) refusé de s'expliquer» lors «des deux auditions».

«L'enquête se poursuit en vue de l'exploitation des éléments recueillis» lors d'une «perquisition à son domicile», a précisé le procureur Eric Bouillard.

Il devait être interrogé sur un message publié sur Facebook dans la nuit du mardi 6 au mercredi 7 février, après la cérémonie d'hommage au préfet Erignac organisée en présence d'Emmanuel Macron. Ce court texte, diffusé sur le compte «Di l'altu pianu» attribué à Charles Pieri, comparait notamment la veuve du préfet aux femmes françaises ayant eu des relations sexuelles avec des soldats allemands pendant la Seconde guerre mondiale. L'enquête, visant des faits d'«injure par voie de communication», a été ouverte par le procureur de la République à Ajaccio, Eric Bouillard.

La modification constitutionnelle en question  

De leur côté, Gilles Simeoni et Jean-Guy Talamoni évoquaient ce mardi en fin de matinée avec Jacqueline Gourault l'inscription de la Corse dans la Constitution. Une mesure annoncée par Emmanuel Macron pendant sa visite en Corse.

«C'est le début d'une discussion concrète» et «ce matin nous allons demander aux représentants de la collectivité de Corse ce qu'ils souhaitent précisément à travers la modification constitutionnelle», a expliqué sur CNews Jacqueline Gourault.

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