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Affaire Théo : deux expertises médicales remettent en question le viol

Le 7 février, cinq jours après l'interpellation de Théo, François Hollande, alors président de la République, s'était rendu à son chevet.[Arnaud Journois / LE PARISIEN / AFP]

Le jeune Théo, arrêté en février 2017 à Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) n'a pas été violé par la matraque d'un policier, affirment des expertises médicales.

Selon une première expertise, dont les conclusions sont divulguées par France Inter ce vendredi 16 février, la matraque du policier aurait frappé Théo en surface, déchirant tout de même sur 10 cm le sphincter du jeune homme. 

Il n'aurait toutefois pas été pénétré, ce qui signifie que le policier aujourd'hui accusé de viol pourrait être relaxé pour ce chef d'accusation. D'autant qu'une deuxième expertise rend les mêmes conclusions, affirmant que le geste du policier «n'est pas contraire aux règles de l'art».

Lors du procès-verbal il y a un an, le policier accusé de viol avait, lui, plaidé un geste involontaire : «Je décidais de porter à l’individu des coups de matraque télescopique en visant les membres inférieurs dans l’espoir de lui faire perdre l’équilibre et de l’amener au sol.»

Les avocats de la victime ont, de leur côté, fortement critiqué les conclusions de ces rapports. «On est en train de parler de l'introduction d'un objet qui a pénétré son intestin sur 10 cm ! Je m'étonne de ce débat technique qui n'a vraiment aucun sens», a déclaré sur France Inter Me Antoine Vey.

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