Polémique : Anne Hidalgo demande de «trouver une sépulture parisienne» pour Michel Déon

Frédéric Beigbeder, Alain Finkelkraut, Franz-Olivier Giesbert, Bernard-Henri Lévy, Bernard Pivot ou encore PPDA : tous se sont mobilisés pour que le dramaturge Michel Déon, décédé il y a un an, puisse reposer à Paris.

Cent écrivains, journalistes et autres personnalités du monde littéraire ont co-signé une tribune dans Le Figaro, ce lundi, exhortant la maire de Paris, Anne Hidalgo, à trouver une place pour l’urne funéraire de l'écrivain et académicien Michel Déon, dans un cimetière de Paris. Or, selon la loi, ce dernier, mort en Irlande, ne résidant pas à Paris et n'y ayant pas de caveau familial, ne peut pas reposer dans la capitale. Incompréhensible pour l'écrivain français Frédéric Brun, à l'origine d'une pétition sur change.org, dans laquelle il souligne l'attachement de Michel Déon à la Ville lumière. Frédéric Brun décrit en effet «un écrivain amoureux de Paris», qui l'avait d'ailleurs «célébré dans nombre de ses écrits et romans» et «ayant fait connaître et aimer Paris dans le monde entier à travers la littérature».

Sur le même sujetAcadémie françaiseL'écrivain et académicien Michel Déon est mort 

C’est pourtant l'argument de la loi qu’avait avancé la maire pour justifier, dans un premier temps, son refus. «Nous avons dû nous incliner face au règlement en vigueur» avait-elle écrit dans un mot publié sur son compte Facebook. «Nous avons cherché sans les trouver les moyens de rendre possible une dérogation» avait-elle expliqué, asssurant qu'«au vu des textes et du petit nombre de places disponibles», celle-ci ne l’était pas.

Mais lundi soir, l'élue socialiste a finalement informé la famille de Michel Déon qu'elle avait demandé aux services municipaux de «trouver une sépulture parisienne» pour ce «grand écrivain».