La polémique ne retombes pas. Après l’interview de Laurent Wauquiez, qui a dit «assumer ses propos», plusieurs élus ont annoncé leur départ de la formation politique.
A commencer par l'ancien ministre Dominique Bussereau. Mardi soir, il a ainsi précisé sur Twitter qu’il démissionnait «définitivement» des Républicains, dont il s’était déjà mis en congé. «Puisque Laurent Wauquiez assume ses errements et sa violence verbale, j’en tire les conséquences», a-t-il expliqué.
Puisque @laurentwauquiez assume ses errements et sa violence verbale j’en tire les conséquences : j’étais en congé de @lesRepublicains ,ce soir j’en démissionne définitivement.@BFMTV @alainjuppe @jpraffarin @vpecresse
— Dominique Bussereau (@Dbussereau) 20 février 2018
Peu après Dominique Bussereau, l’eurodéputée Elisabeth Morin-Chartier a également annoncé son départ du parti. «Je ne me retrouve pas dans la spirale dans laquelle s’engage Les Républicains», a-t-elle souligné.
Je ne me retrouve pas dans la spirale dans laquelle s’engage @LesRepublicains : en accord avec mon éthique, je quitte ce parti et n’appartiens désormais plus qu’au @EPP. #Wauquiez #BFMTV #19hRuthElkrief
— Morin-Chartier (@emorinchartier) 20 février 2018
Même son de cloche du côté de Pierry Cuny, maire de Thionville. «Il est inconcevable qu'un dirigeant politique, président d'un grand parti politique, alimente le populisme et manie la caricature. Dans ses propos, Laurent Wauquiez insulte des responsables politiques de tous bords y compris de notre famille politique. Ces propos sont graves et je m'en désolidarise complètement», écrit l'élu dans une lettre rendue publique.
Les propos de Laurent #Wauquiez sont inacceptables. Je me mets en retrait du parti Les Républicains. pic.twitter.com/OdgdUzXSoQ
— Pierre Cuny (@pierre_cuny) 20 février 2018
Des propos «assumés»
Laurent Wauquiez est sous le feu des critiques depuis la révélation de son discours aux étudiants de l’école de commerce de l’EM Lyon Business School. Face aux élèves, il s’en était pris notamment à de nombreux membres de son parti, au gouvernement et à des dirigeants internationaux.
Mardi, lors d’une interview, le président des Républicains a déclaré «assumer ses propos», dénonçant un «déchainement médiatique» contre lui. «Mon grand crime est d’avoir une parole libre (…) J’assume mes propos, je n’ai pas de double langage», a-t-il souligné, précisant toutefois avoir présenté ses excuses à Nicolas Sarkozy.