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Gobee.bike met fin à ses vélos en libre-service en France

Le 9 janvier dernier, Gobee.bike avait déjà mis un terme à son activité à Lille, Reims et Bruxelles.[GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP]

A cause des dégradations et des nombreux vols, Gobee.bike, la société de vélos en libre-service, a annoncé samedi 24 février qu'elle arrêtait son service.

«Malheureusement, notre bonne volonté et nos efforts n'auront pas suffi. Depuis la mi-décembre, c'est un effet domino de dégradations qui s'est abattu sur notre flotte de vélos partout où notre service existait en France», déplore dans un communiqué la société basée à Hong Kong. Elle avait, notamment, mis en service 3.200 bicyclettes vert pomme à Paris.

Le 9 janvier dernier, Gobee.bike avait déjà mis un terme à son activité à Lille, Reims et Bruxelles pour les mêmes raisons. «Des actes de vols, recels de vol et de détériorations n'ont fait que s'amplifier, devenant le nouveau passe-temps d'individus, le plus souvent mineurs, encouragés par des contenus largement diffusés et partagés sur les réseaux sociaux», explique Gobbe.bike. Selon la société, en France, plus de 3.200 vélos ont été dégradés, plus d'un millier volés ou privatisés, 280 dépôts de plainte ont été enregistrés auprès des services de police et près de 6.500 interventions ont été réalisées par ses agents et ses partenaires de réparation.

«Nous vous avons remboursé l'intégralité de votre caution»

«Aujourd'hui, cette situation critique ne nous permet pas de poursuivre notre activité et nous sommes donc contraints de mettre fin à notre service au niveau national. Nous vous avons remboursé l'intégralité de votre caution, soit zéro euro. Si vous avez du crédit utilisateur remboursable, il vous sera remboursé en même temps. Le remboursement apparaîtra sous 10 jours ouvrés sur le compte bancaire ayant servi lors de votre inscription», annonce l'entreprise à ses clients.

Les vélos étaient géolocalisables grâce à une application. Les utilisateurs pouvaient les louer en scannant un code-barre, celui-ci déverrouillait l'antivol, moyennant 50 centimes la demi-heure. L'usager déposait ensuite le vélo où il le souhaitait, sans l'attacher.

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