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Oise : une petite fille de trois ans violée et victime de brûlures

Lors de l'hospitalisation il a été constaté, sur le corps de la fillette, des brûlures et une quarantaine d'hématomes. [AFP/Archives]

Une information judiciaire a été ouverte pour viol sur une fillette de trois ans hospitalisée à Amiens pour des brûlures. Sa mère et son beau-père ont été mis en examen vendredi pour violences.

Le procureur de Senlis, Jean-Baptiste Bladier, confirmant une information de RTL, a rapporté à l'AFP que lundi, dans un petit village de l'Oise, le beau-père – âgé de 28 ans – d'une fillette a appelé les secours et «invoqué un accident domestique avec de l'eau trop chaude, dans un bain, après que la fillette a perdu connaissance».

Il a assuré que la fillette était tombée dans la baignoire. Une fois à l'hôpital, les médecins ont découvert que son corps était recouvert de blessures.

«Lors de l'hospitalisation, il a été constaté des brûlures et une quarantaine d'hématomes. L'hôpital a alors fait un signalement à l'autorité judiciaire», a-t-il ajouté. 

La fillette toujours hospitalisée

L'enfant, dont le pronostic vital n'est pas engagé, était toujours hospitalisée samedi, selon la même source. La mère et le beau-père, qui nient les faits qui leur sont reprochés, ont été mis en examen vendredi notamment «pour violences sur mineur de moins quinze ans par personne ayant autorité». Le beau-père, ayant un casier judiciaire pour des délits routiers, a été écroué. Une information judiciaire a également été ouverte pour viol.

Le Parisien précise que les examens gynécologiques révèlent que la petite fille de trois ans a subi un viol par pénétration anale et que certains de ses hématomes sont anciens.

«Sur des faits de viols, je pense que les faits sont matériellement avérés mais je n'ai pas suffisamment d'éléments pour savoir qui les a occasionnés», a dit le procureur. Sur ces faits, le juge d'instruction va enquêter et «ce n'est pas parce qu'il n'y a pas de mise en examen qu'il n'y en aura pas ultérieurement», a expliqué M. Bladier. 

La Brigade de recherche (BR) de Méru (Oise) est chargée de l'enquête.

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