Vendredi soir, le Doyen de la Faculté de Droits et de Science Politique de Montpellier, Philippe Pétel, a annoncé sa démission.
Sa demande a été acceptée par le président de l'Université, Philippe Augé.
Une réaction aux récents événements, puisque dans la nuit de jeudi à vendredi, des individus cagoulés s'en sont pris violemment à des étudiants qui occupaient un amphithéâtre de la faculté de droit de Montpellier pour protester contre la réforme d'accès à l'Université.
[Communiqué] Le Président de l'Université de Montpellier a reçu hier soir la démission de Philippe Pétel de ses fonctions de Doyen de la Faculté de Droit et de Science Politique à compter de ce jour 00h. Il l’a acceptée. - https://t.co/YQzFuwIBMc pic.twitter.com/FQ96vpXMVk
— Université de Montpellier (@umontpellier) 24 mars 2018
Vendredi, le doyen a reconnu qu'un professeur de droit employé au sein de l'Université pouvait faire partie des personnes masquées. «Parmi les personnes cagoulées, oui, c'est possible qu'il y ait eu un prof de droit, a-t-il admis auprès de CheckNews, site de fact-checking de Libération. Il y a un groupe de gens de droit qui étaient opposés à l'occupation de la fac.»
Plusieurs condamnations ont été prononcées et de nombreuses enquêtes judiciaire et administrative ont été ouvertes. De son côté, la ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, a «condamné avec la plus grande fermeté ces actes de violence», missionnant l'Inspection générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche pour que «toute la lumière» soit faite sur les responsabilités de cette opération.