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«Il est né pour ça» : la mère d'Arnaud Beltrame se confie

Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame a succombé à ses blessures ce samedi 24 mars. [ERIC CABANIS / AFP]

La mère d'Arnaud Beltrame, le gendarme qui a succombé à ses blessures ce samedi 24 mars après avoir volontairement pris la place d'une caissière en otage, a pris la parole dans les médias. Avec beaucoup de dignité, elle a rendu hommage à son fils. 

Nicolle Nicolic-Beltrame a tenu à «faire honneur» à son fils, tombé à l'âge de 44 ans, pour qu'à l'avenir, «son geste serve». Face à la caméra de LCI, elle a brossé le portrait d'un homme à la fois courageux et altruiste. 

Ainsi, lorsqu'elle a appris la nouvelle de l'attentat qui a eu lieu au sein du Super U de Trèbes, Nicolle Nicolic-Beltrame n'était qu'à moitié surprise : «Cela s'est passé à Carcassonne, un lieu qui était pour moi paisible. Je ne pensais pas que cela se passerait là», a-t-elle commencé, avant d'ajouter que le geste de son fils ne l'avait guère étonnée. «C'était sa vie, c'était son idéal», a-t-elle expliqué. «Arnaud ne supportait pas la médiocrité. Il voulait toujours aller encore plus loin, plus vite, plus fort, c'était sa raison de vivre». 

Descendant d'une lignée de militaires et collectionneur de petits soldats depuis son plus jeune âge, le jeune Arnaud Beltrame était destiné à devenir gendarme : «Il est né pour ça», a-t-elle résumé, d'une voix calme. En dehors de ses heures de travail, «il aimait beaucoup la famille, il aimait la vie malgré tout. C'était pas du tout pour aller se sacrifier, s'il l'a fait, c'est parce que les conditions le permettaient : il a vu quelqu'un qui mettait la vie des autres en danger. C'était évident qu'il allait agir». 

Interrogée au micro de RTL, elle a demandé à ce que les médias ne mettent pas l'accent sur l'auteur des attaques de l'Aude : «Il faut montrer la photo des héros, mais pas des tueurs et des monstres», a-t-elle ainsi lancé. 

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