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Ce cadeau d'un eurodéputé que Macron n'a pas goûté

L'eurodéputé écologiste Philippe Lamberts s'en est pris de manière virulente ce mardi à la politique «répressive» d'Emmanuel Macron quant aux libertés individuelles. [SAKIS MITROLIDIS / AFP]

Après le discours du chef de l'Etat au Parlement européen de Strasbourg, le député belge Philippe Lamberts a pris la parole pour fustiger la politique économique menée par Emmanuel Macron depuis le début de son quinquennat.

Le parlementaire en a profité pour remettre au locataire de l'Elysée un présent incongru : une corde d'escalade.

Une référence à une expression employée à de nombreuses occurences par Emmanuel Macron : «les premiers de cordée».

Car, aux yeux de Philippe Lamberts les actions du président français mettent à mal la devise républicaine «Liberté, Egalité, Fraternité»; invoquant notamment l'intervention des forces de l'ordre à Notre-Dame-des-Landes, comme les assignations à résidence ou encore les ventes d'armes.

Ainsi, pour le député, désormais «dans nos sociétés, cette corde n'existe plus : les riches s'enrichissent, les classes moyennes stagnent et se précarisent tandis que les plus fragiles sont abandonnés à leur sort».

«Vous nous trouverez sur votre route»

Aussi, en a-t-il profité pour lancer un avertissement au chef de l'Etat.

«Chaque fois que vous ferez avancer la cause de la liberté, de l'égalité, de la fraternité. Chaque fois que vous agirez pour une Europe plus juste et plus durable, nous serons à votre côté. A défaut, vous nous trouverez sur votre route», a-t-il dit.

Une semonce qui a particulièrement agacée Emmanuel Macron.

«Vous pouvez tenir des propos d'estrade, car vous avez le confort de ce salon. Au nom du respect que j'ai pour ce Parlement, je ne peux vous laisser dire des bêtises», lui-a-t-il rétorqué séchement.

Et le locataire de l'Elysée de défendre sa loi de sécurité adoptée fin octobre 2017.

«Parce que je suis aujourd'hui le président d'un pays à de multiples reprises attaqué par des terroristes et je ne saurai expliquer à mon peuple que nous désarmons face à ce risque, parce que des gens comme vous se permettent de proférer des contre-vérités, au nom des principes qui sont ceux ancrés dans notre pays», a-t-il expliqué, disant «assumer» tous les volets de la loi.

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