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Les autorités sanitaires alertent sur les dangers d'un dérivé du GHB

Huit personnes ont été hospitalisés à Paris depuis décembre et un individu est décédé après avoir consommé du GBL. [AFP - Image d'illustration]

Les autorités sanitaires souhaitent alerter le grand public sur le danger du GHB et de son dérivé, le GBL. La consommation de cette substance liquide sans couleur et sans odeur, longtemps considérée comme la «drogue du violeur», a provoqué de nombreux incidents ces derniers mois.

Huit personnes ont été hospitalisées à Paris depuis décembre et un individu est décédé, rappelle Le Parisien. C'est cette multiplication de cas qui a poussé le préfet de police de la capitale, Michel Delpuech, à réunir les autorités sanitaires et les «représentants des établissements de nuit» ce lundi.

D'après l'Observatoire français des drogues et toxicomanies (OFDT), la consommation de GHB, le plus souvent sous la forme de son dérivé le GBL, serait de plus en plus courante chez une population mixte âgée de 17 à 25 ans. L'usage récréatif de la substance apporte un sentiment d'euphorie et de bien-être. 

Appel à l'aide des boîtes des nuit

En revanche, une consommation excessive peut avoir des conséquences très dangereuses. Au mois de décembre, la boîte de nuit Les Nuits Fauves (13e arrondissement) a été le théâtre de plusieurs malaises consécutifs à la consommation de cette drogue.

Mi-mars, un incident du même type a eu lieu au Rex Club (2e arrondissement). Quelques semaines plus tard, un jeune homme succombait, au Petit Bain (13e arrondissement), après avoir bu une bouteille d'eau qui ne lui appartenait pas et dans laquelle se trouvait du GBL

Face à ce phénomène inquiétant, les représentants du monde de la nuit regroupés dans le «collectif Action nuit» ont eux-même tiré la sonnette d'alarme et appelé les pouvoirs publics à l'aide, dans un communiqué daté du 22 mars. 

Le préfet de Paris a précisé que l'usage du GBL ne se limitait pas au monde de la nuit et qu'elle posait également problème dans la sphère privée. «On est sur un rythme de 50 à 100 comas par an» dans les hôpitaux de la capitale. «C'est une évolution inquiétante, il y a deux ou trois ans, c'était 10», a-t-il alerté, cité par RTL

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