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Affaire Grégory : Murielle Bolle autorisée à rentrer chez elle

Mise en examen, Murielle Bolle a toujours interdiction de prendre contact avec les autres protagonistes de l'affaire. [PATRICK HERTZOG / AFP]

La justice a décidé ce mercredi 25 avril de lever partiellement le contrôle judiciaire de Murielle Bolle, personnage clé de l'affaire Grégory. 

Elle est ainsi autorisée à rentrer chez elle, a précisé le procureur général Jean-Jacques Bosc. En revanche, Murielle Bolle a toujours interdiction de prendre contact avec les autres protagonistes de l'affaire. 

Mise en examen fin juin, Murielle Bolle avait été placée sous strict contrôle judiciaire, avec l'obligation de résider dans la Nièvre, loin de son domicile. Sa premère demande de levée de contrôle judiciaire avait été refusée. 

En 1984, après l'enlèvement et le meurtre de Grégory Villemin, Murielle Bolle, alors âgée de 15 ans, avait accusé son beau-frère Bernard Laroche, avant de se rétracter. Plus de trente ans après, elle est soupçonnée par la justice d'avoir participé à l'enlèvement du petit garçon. 

Décision le 16 mai

Murielle Bolle, ainsi que les époux Jacob, également mis en cause dans cette affaire pour le rapt mortel du petit Grégory, attendent désormais le 16 mai et la décision des magistrats de la chambre de l'instruction concernant leurs requêtes en nullité de leurs mises en examen. Lors de l'audience du 13 avril, les avocats de Murielle Bolle avaient pointé «l'absence d'indices graves et concordants» pesant, selon eux, sur leur cliente, tandis que ceux des époux Jacob avaient estimé leurs mises en examen «nulles, car leurs droits élémentaires ne leur ont pas été notifiés». 

Septuagénaires, Marcel et Jacqueline Jacob sont soupçonnés d'avoir été les «corbeaux» de l'affaire, à l'origine de plusieurs lettres anonymes bien renseignées. Le grand-oncle et la grand-tante de l'enfant, qui clament leur innocence, seraient impliqués dans l'enlèvement et la mort du garçonnet dans le cadre d'un «acte collectif». Initialement soumis eux aussi à un contrôle judiciaire strict, qui leur imposait de résider séparément et loin de leur domicile vosgien, les époux Jacob ont été autorisés à rentrer chez eux à la fin de l'année dernière.

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